Parliamo di…
Quale libro avete amato di più?
a cura di Luigia Sorrentino
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Ho amato tantissimo, ma ero soltanto un’adolescente, ‘L’amour fou’ di André Breton. Lessi per la prima volta il libro durante un lunghissimo volo che mi portò in Australia.
Leggevo e non capivo. Ma mi ostinavo a leggere e volevo a tutti i costi capire. Ero giovane, ancora non sapevo che non sempre si può capire, almeno, non subito. Bisogna saper attendere. Ho riletto qualche anno dopo quel libro e ho capito.
“Cara Écusette de Noireuil, […] (n.d.r. nel romanzo, è il nome della figlia del protagonista). L’autore si rivolge a lei con una lettera immaginando che la bambina, appena nata, la leggerà al compimento del sedicesimo anno d’età, e, dandole rigorosamente del voi, scrive:
«… vi auguro di essere follemente amata».
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(Foto di Man Ray, Voland)
La lettera, in francese
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Chère Écusette de Noireuil,
Au beau printemps de 1952 vous viendrez d’avoir seize ans et peut-être serez-vous tentée d’entrouvrir ce livre dont j’aime à penser qu’euphoniquement le titre vous sera porté par le vent qui courbe les aubépines… Tous les rêves, tous les espoirs, toutes les illusions danseront, j’espère, nuit et jour à la lueur de vos boucles et je ne serai sans doute plus là, moi qui ne désirerais y être que pour vous voir. Les cavaliers mystérieux et splendides passeront à toutes brides, au crépuscule, le long des ruisseaux changeants. Sous de légers voiles vert d’eau, d’un pas de somnambule une jeune fille glissera sous de hautes voûtes, où clignera seule une lampe votive. Mais les esprits des joncs, mais les chats minuscules qui font semblant de dormir dans les bagues, mais l’élégant revolver-joujou perforé du mot « Bal » vous garderont de prendre ces scènes au tragique. Quelle que soit la part jamais assez belle, ou tout autre, qui vous soit faite, je ne puis savoir. Vous vous plairez à vivre, à tout attendre de l’amour. Quoi qu’il advienne d’ici que vous preniez connaissance de cette lettre – il semble que c’est l’insupposable qui doit advenir – laissez-moi penser que vous serez prête alors à incarner cette puissance éternelle de la femme, la seule devant laquelle je me sois jamais incliné. Que vous veniez de fermer un pupitre sur un monde bleu corbeau de toute fantaisie ou de vous profiler, à l’exception d’un bouquet à votre corsage, en silhouette solaire sur le mur d’une fabrique – je suis loin d’être fixé sur votre avenir laissez-moi croire que ces mots : « L’amour fou » seront un jour seuls en rapport avec votre vertige.
Ils ne tiendront pas leur promesse puisqu’ils ne feront que vous éclairer le mystère de votre naissance. Bien longtemps j’avais pensé que la pire folie était de donner la vie. En tout cas j’en avais voulu à ceux qui me l’avaient donnée. Il se peut que vous m’en vouliez certains jours. C’est même pourquoi j’ai choisi de vous regarder à seize ans, alors que vous ne pouvez m’en vouloir. Que dis-je, de vous regarder, mais non, d’essayer de voir par vos yeux, de me regarder par vos yeux.
Ma toute petite enfant qui n’avez que huit mois, qui souriez toujours, qui êtes faite à la fois comme le corail et la perle, vous saurez alors que tout hasard a été rigoureusement exclu de votre venue, que celle-ci s’est produite à l’heure même où elle devait se produire, ni plus tôt ni plus tard et qu’aucune ombre ne vous attendait au-dessus de votre berceau d’osier. Même l’assez grande misère qui avait été et reste la mienne, pour quelques jours faisait trêve. Cette misère, je n’étais d’ailleurs pas braqué contre elle : j’acceptais d’avoir à payer la rançon de mon non-esclavage à vie, d’acquitter le droit que je m’étais donné une fois pour toutes de n’exprimer d’autres idées que les miennes. Nous n’étions pas tant… Elle passait au loin, très embellie, presque justifiée, un peu comme dans ce qu’on a appelé, pour un peintre qui fut de vos tout premiers amis, l’époque bleue. Elle apparaissait comme la conséquence à peu près inévitable de mon refus d’en passer par ou presque tous les autres en passaient, qu’ils fussent dans un camp ou dans un autre. Cette misère, que vous ayez eu ou non le temps de la prendre en horreur, songez qu’elle n’était que le revers de la miraculeuse médaille de votre existence : moins étincelante sans elle eût été la Nuit du Tournesol.
Moins étincelante puisque alors l’amour n’eût pas eu à braver tout ce qu’il bravait, puisqu’il n’eût pas eu, pour triompher, à compter en tout et pour tout sur lui-même. Peut-être était-ce d’une terrible imprudence mais c’était justement cette imprudence le plus beau joyau du coffret. Au-delà de cette imprudence ne restait qu’à en commettre une plus grande : celle de vous faire naître, celle dont vous êtes le souffle parfumé. Il fallait qu’au moins de l’une à l’autre une corde magique fût tendue, tendue à se rompre au-dessus du précipice pour que la beauté allât vous cueillir comme une impossible fleur aérienne, en s’aidant de son seul balancier. Cette fleur, qu’un jour du moins il vous plaise de penser que vous l’êtes, que vous êtes née sans aucun contact avec le sol malheureusement non stérile de ce qu’on est convenu d’appeler « les intérêts humains ». Vous êtes issue du seul miroitement de ce qui fut assez tard pour moi l’aboutissement de la poésie à laquelle je m’étais voué dans ma jeunesse, de la poesie que j’ai continué à servir, au mépris de tout ce qui n’est pas elle. Vous vous êtes trouvée là comme par enchantement, et si jamais vous démêlez trace de tristesse dans ces paroles que pour la première fois j’adresse à vous seule, dites-vous que cet enchantement continue et continuera à ne faire qu’un avec vous, qu’il est de force à surmonter en moi tous les déchirements du coeur. Toujours et longtemps, les deux grands mots ennemis qui s’affrontent dès qu’il est question de l’amour, n’ont jamais échangé de plus aveuglants coups d’épée qu’aujourd’hui au-dessus de moi, dans un ciel tout entier comme vos yeux dont le blanc est encore si bleu. De ces mots, celui qui porte mes couleurs, même si son étoile faiblit à cette heure, même s’il doit perdre, c’est toujours. Toujours, comme dans les serments qu’exigent les jeunes filles. Toujours, comme sur le sable blanc du temps et par la grâce de cet instrument qui sert à le compter mais seulement jusqu’ici vous fascine et vous affame, réduit à un filet de lait sans fin fusant d’un sein de verre. Envers et contre tout j’aurai maintenu que ce toujours est la grande clé. Ce que j’ai aimé, que je l’aie gardé ou non, je l’aimerai toujours. Comme vous êtes appelée à souffrir aussi, je voulais en finissant ce livre vous expliquer. J’ai parlé d’un certain « point sublime » dans la montagne. Il ne fut jamais question de m’établir à demeure en ce point.
Il eût d’ailleurs, à partir de là, cessé d’être sublime et j’eusse, moi, cessé d’être un homme. Faute de pouvoir raisonnablement m’y fixer, je ne m’en suis du moins jamais écarté jusqu’à le perdre de vue, jusqu’à ne plus pouvoir le montrer. J’avais choisi d’être ce guide, je m’étais astreint en conséquence a ne pas démériter de la puissance qui, dans la direction de l’amour éternel, m’avait fait voir et accordé le privilège plus rare de faire voir. Je n’en ai jamais démérité, je n’ai jamais cessé de ne faire qu’un de la chair de l’être que j’aime et de la neige des cimes au soleil levant. De l’amour je n’ai voulu connaître que les heures de triomphe, dont je ferme ici le collier sur vous. Même la perle noire, la dernière, je suis sûr que vous comprendrez quelle faiblesse m’y attache, quel suprême espoir de conjuration j’ai mis en elle. Je ne nie pas que l’amour ait maille à partir avec la vie. Je dis qu’il doit vaincre et pour cela s’être élevé à une telle conscience poétique de lui-même que tout ce qu’il rencontre nécessairement d’hostile se fonde au foyer de sa propre gloire.
Du moins cela aura-t-il été en permanence mon grand espoir, auquel n’enlève rien l’incapacité où j’ai été quelquefois de me montrer à sa hauteur. S’il est jamais entré en composition avec un autre, je m’assure que celui-ci ne vous touche pas de moins près. Comme j’ai voulu que votre existence se connût cette raison d’être que je l’avais demandée à ce qui était pour moi, dans toute la force du terme, la beauté, dans toute la force du terme, l’amour – le nom que je vous donne en haut de cette lettre ne me rend pas seulement, sous sa forme anagrammatique, un compte charmant de votre aspect actuel puisque, bien après l’avoir inventé pour vous, je me suis aperçu que les mots qui le composent, page 66 de ce livre, m’avaient servi à caractériser l’aspect même qu’avait pris pour moi l’amour : ce doit être cela la ressemblance -j’ai voulu encore que tout ce que j’attends du devenir humain, tout ce qui, selon moi, vaut la peine de lutter pour tous et non pour un, cessât d’être une manière formelle de penser, quand elle serait la plus noble, pour se confronter à cette réalité en devenir vivant qui est vous. Je veux dire que j’ai craint, à une époque de ma vie, d’être privé du contact nécessaire, du contact humain avec ce qui serait après moi. Après moi, cette idée continue à se perdre mais se retrouve merveilleusement dans un certain tournemain que vous avez comme (et pour moi pas comme) tous les petits enfants. J’ai tant admiré, du premier jour, votre main. Elle voltigeait, le frappant presque d’inanité, autour de tout ce que j’avais tenté d’édifier intellectuellement. Cette main, quelle chose insensée et que je plains ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’en étoiler la plus belle page d’un livre! Indigence, tout à coup, de la fleur. Il n’est que de considérer cette main pour penser que l’homme fait un état risible de ce qu’il croit savoir. Tout ce qu’il comprend d’elle est qu’elle est vraiment faite, en tous les sens, pour le mieux. Cette aspiration aveugle vers le mieux suffirait à justifier l’amour tel que je le conçois, l’amour absolu, comme seul principe de sélection physique et morale qui puisse répondre de la non-vanité du témoignage, du passage humains.
J’y songeais, non sans fièvre, en septembre 1936, seul avec vous dans ma fameuse maison inhabitable de sel gemme. J’y songeais dans l’intervalle des journaux qui relataient plus ou moins hypocritement les épisodes de la guerre civile en Espagne, des journaux derrière lesquels vous croyiez que je disparaissais pour jouer avec vous à cache-cache. Et c’était vrai aussi puisqu’à de telles minutes, l’inconscient et le conscient, sous votre forme et sous la mienne, existaient en pleine dualité tout près l’un de l’autre, se tenaient dans une ignorance totale l’une de l’autre et pourtant communiquaient à loisir par un seul fil tout-puissant qui était entre nous l’échange du regard. Certes ma vie alors ne tenait qu’à un fil. Grande était la tentation d’aller l’offrir à ceux qui, sans erreur possible et sans distinction de tendances, voulaient coûte que coûte en finir avec le vieil « ordre » fondé sur le culte de cette trinité abjecte : la famille, la patrie et la religion. Et pourtant vous me reteniez par ce fil qui est celui du bonheur, tel qu’il transparaît dans la trame du malheur même. J’aimais en vous tous les petits enfants des miliciens d’Espagne, pareils à ceux que j’avais vus courir nus dans les faubourgs de poivre de Santa Cruz de Tenerife. Puisse le sacrifice de tant de vies humaines en faire un jour des êtres heureux ! Et pourtant je ne me sentais pas le courage de vous exposer avec moi pour aider à ce que cela fût.
Qu’avant tout l’idée de famille rentre sous terre! Si j’ai aimé en vous l’accomplissement de la nécessité naturelle, c’est dans la mesure exacte où en votre personne elle n’a fait qu’une avec ce qu’était pour moi la nécessité humaine, la nécessité logique et que la conciliation de ces deux nécessités m’est toujours apparue comme la seule merveille à portée de l’homme, comme la seule chance qu’il ait d’échapper de loin en loin à la méchanceté de sa condition. Vous êtes passée du non-être à l’être en vertu d’un de ces accords réalisés qui sont les seuls pour lesquels il m’a plu d’avoir une oreille. Vous étiez donnée comme possible, comme certaine au moment même où, dans l’amour le plus sûr de lui, un homme et une femme vous voulaient.
M’éloigner de vous ! Il m’importait trop, par exemple, de vous entendre un jour répondre en toute innocence à ces questions insidieuses que les grandes personnes posent aux enfants : « Avec quoi on pense, on souffre? Comment on a su son nom, au soleil? D’où ça vient la nuit? » Comme si elles pouvaient le dire elles-mêmes ! Étant pour moi la créature humaine dans son authenticité parfaite, vous deviez contre toute vraisemblance me l’apprendre…
Je vous souhaite d’être follement aimée.
il libro che ho davvero amato è stato “La Repubblica degli alberi” di Sam Taylor, alquanto sottovalutato da gran parte della critica.
Il libro che più di tutti ho amato è “KOTO” di Yasunaru Kawabata.
L’ho letto tanti anni fa, quando l’autore vinse il Nobel, e ne ricordo la scrittura essenziale, le figure appena accennate, come le stampe giapponesi …
Non si può scegliere uno solo tra i 100 libri che si è amato di più, è troppo straziante. Conviene scegliere tra gli ultimi libri che si è amato di più
Alessandro Baricco. “Mr gWYN”
Tracy Chevalier. “La dama e l’unicorno”
Mergriet de Moor. “Mareggiata”
Emily Giffin. “Amore e ritorno”
Three men in a boat. JKJ. Uno dei miei primi libri. Da ragazzo. Ho continuato a leggerlo, fino a quattro volte, in Inglese. Lo leggerei ancora, se non avessi tanta fame di libri, al punto, che, quando starò per morire, avrò il rimpianto di non aver letto tutto ciò che è stato pubblicato.
Più di un libro : In ordine,Tonio Kroger,I Buddenbrook ,L’isostenibile leggerezza dell’essere,La morte a Venezia.
Insomma T.Mann in assoluto. Ho trascorso con lui tutte le mie malattie di adolescente. Leggendo e rileggendo senza mai annoiarmi,rigirandomi sul letto nelle mie influenze salvifiche. Crescevo e maturavo con i suoi personaggi ,tutto è rimasto di loro in me e adesso sono in un certo modo perché loro sono esistiti. Erano gli anni ’60. Non saprei scegliere.Anche il Gattopardo ha segnato quel periodo. Kundera è venuto pochi anni fa e mi ha portato… la depressione ma come l’ho amato!!!
Il segreto di Luca, di Ignazio Silone: l’ho letto negli anni del liceo, e da allora non l’ho mai più dimenticato!
‘una boccata d’aria’ di orwell. un appunto a Mondadori: perché averlo in catalogo se non lo ristampa dagli anni 80? ormai é introvabile e questo é un delitto!
Aden Arabia di Paul Nizan
ogni volta che lo rileggo ne scopro la attualità
è una promessa che mi fece quando lo scoprii nel ’80
ahimè!
Ho amato molti libri ma dovendo scegliere segnalo “Il deserto dei Tartari” di Buzzati che a dire il vero mi hanno obbligata a leggere al liceo ma come spesso succede mi è talmente piaciuto che l’ho in seguito “ridivorato”. Aggiungo senza esitare “L’Etranger” di Camus che non so quante volte ho letto. Ma da amante soprattutto della poesia non posso non citare “Poésies” di Rimbaud e “Une Saison en Enfer”, non in versi ma un capolavoro della letteratura mondiale, naturalmente a mio gusto e secondo il mio modesto parere.
AUTO DA Fé – Canetti
E non disse nemmeno una parola di H. Boll. L’ho letto moltissimi anni fa quando aspettavo il mio terzo bimbo e mi ha fatto conoscere e apprezzare questo autore di cui sapevo solo che era un premio nobel.
Il libro che ho amato di più’ e’ senz’altro Cento anni di solitudine di Marquez e’ poesia allo stato puro e passione senza fine
Il libro di poesie che mi accompagna da molto tempo è “antologia di Spoon River” di Edgard Lee Masters, la prima volta che lo ho letto ero forse troppo giovane per apprezzarlo appieno. Lo ho riscoperto in età adulta e mi piace immensamente.
Sandor Marai, Le braci, Adelphi….. un libro capace di dare significato ad una resa di conti, cui in fondo, tutti siamo in qualche modo chiamati ad affrontare….
senza ombra di dubbio è stato ” Il Conte di Montecristo” di Dumas perchè per i sentimenti contrastanti che mi ha suscitato.
Il Maestro e Margherita – M.A. Bulgakov
Un libro che sta in piedi da solo: ogni volta che lo rileggo è una scoperta.
Tra i libri che ho amato, c’è “Tutti nostri ieri”, di Natalia Ginzburg; ma anche “I Demoni” di Dostoevskij e “Il lupo della steppa” di Hesse. Erano bellissimi anche “Una spirale di nebbia” di Michele Prisco e “A ciascuno il suo” di Sciascia. Impossibile scegliere [e appena avrò dato invio, mi ricorderò di qualche altro].
“L’Etranger” di Camus
“Omaggio alla Catalogna” di Orwell
“Il vecchio e il mare ” di Hemingway
“Una questione privata” di Fenoglio
“la commedia umana” di Balzac
Luther Blisset, Q, Einaudi
Ho letto molti libri ma se devo scegliere mi ha particolarmente appassionato “Il deserto dei Tartari” di Buzzati che, a dire il vero, sono stata obbligata a leggere al liceo; poi come spesso succede è stato amore a prima vista. L’ho riletto molte volte come pure “L’Etranger” di Camus che non so quante volte ho riletto. Ma da amante soprattutto della poesia non posso non citare “Poésies” di Rimbaud e “Une Saison en Enfer” non in versi ma un capolavoro della letteratura mondiale, ovviamente a mio gusto.
Niente di nuovo sul fronte occidentale, è il mio preferito
3 libri: Il gattopardo, Il grande Gatsby e Colazione da Tiffany
Il compagno di Cesare Pavese
i fiori blu di raymond queneau tradotto da calvino
Lev Tolstoj, ‘Guerra e pace’.
“guerra e pace” letto ai tempi della scuola, e poi in età adulta, letto e riletto, senza stancarmi. Una lettura un modo di scrivere attuale anche in questi tempi moderni.con tanta storia di vita e sentimenti.
La chamade di Francoise Sagan e Come salvarsi la vita di Erika Jung . Belli, intensi
Il giovane Holden
La donna abitata di Gioconda Belli.
Tra i tanti che ho letto. Insciallah di Oriana Fallaci ancora oggi così attuale.
Furore di Steinbeck. Poesia, narrativa, reportage.
Un autore che ho davvero amato è stato Marcel Proust e il libro preferito La strada di Swann.Le affinità elettive di Goethe, Elogio della follia di Erasmo , Le Confessioni di Sant’Agostino NON FINIRò MAI DI RILEGGERLI, ma soprattutto i poeti ….
” The Sportswriter ” – Richard Ford, ” Gli Annali ” – Tacito.
Narciso e Boccadoro………il primo amore non si scorda mai..
Difficile fare una classifica, perciò dirò quelli che ho amato di più che ricordo andando indietro nel tempo; Il barone rampante, che ho letto a dodici, tredici anni, mi ha incantato, fatto viaggiare nella storia e nella geografia, poi, piccola, alle elementari ho trovato una poesia della Dickinson addirittura su una antologia scolastica e tuttora Emily Dickinson è per me forse in assoluto la poeta che amo di più.
Cara Raffella,
il libro che abbiamo amato di più è quello che ci ha ‘iniziato’ all’amore per la Letteratura. Non necessariamente il più bello… quindi. Diciamo così: ‘Il primo amore’.
Belli questi tuoi ricordi Raffaella. Grazie!
I sondaggi di Luigia sono belli e impegnativi perché sono precisi e permettono al tempo stesso di spaziare :-). Anche qui la risposta non è facile, ogni libro è un universo a sé e possiede una ricchezza inesauribile. Tuttavia per consonanza interiore, se parlo di narrativa, sono legato a Borges, al libro L’Aleph per l’esattezza. Quando l’ho letto mi ha aperto un mondo nuovo e da allora è diventato il mio autore insuperabile. Se invece parlo di poesia, le preferenze sono tante e mi perderei…
Sarà perché l’adolescenza è forse il fiore più acceso e profumato della vita e quindi i miei ricordi più incisi, anche un libro, sono quasi sempre legati a questa ‘forgiabile’ età. Uno tra i tanti che ho amato, con tenerezza e riconoscenza è ”Moby Dick” di H.Melville.
Un caro saluto a Luigia Sorrentino.
ehhh, a quest’ora ? La porta, di Magda Szabò, La strada, di Cormac McCarthy (vado a nanna )